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Top Highlights
Aux Etats-Unis, on a coutume d'appeler cela un « megatrend » - une tendance de fond ayant une incidence si importante qu'elle induit des changements profonds, parfois civilisationnels.
Pour certains l'IA est la première technologie exponentielle, et en conséquence, incontrôlable. Feu Stephen Hawking, Elon Musk, Yuval Noah Harari ont mis en garde contre ses dangers ; ils observent que les intelligences artificielles générales (AGI) ne sont peut-être pas loin et qu'elles pourraient sonner le glas de l'humanité en permettant l'avènement de techniques de manipulation de masse, voire de machines conscientes qui pourraient se rebeller contre les humains.
Mais pour qu'une telle organisation réussisse, de nombreuses conditions préalables devraient être réunies. La première d'entre elles consisterait à pouvoir distinguer sans faille ce qui est produit par un être humain et ce qui ne l'est pas.
Quelqu'un qui véhicule des infox à répétition devra-t-il être sanctionné d'un casier numérique ? Quid de l'anonymat sur Internet ? Devrait-on discriminer les services d'IA qui refusent de jouer le jeu, de se soumettre à la régulation et à un contrôle humain ? Ces questions sont moins anecdotiques qu'il y paraît et pourraient bien se trouver au coeur de nombreux débats dans un futur proche.
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Christian Riedi
La tribune de Gilles Babinet (entrepreneur et encore il y a quelques mois, “digital champion” de l’Union Européenne) dans les Echos ($) aborde la question de savoir quelle technologie pourrait supplanter l'intelligence artificielle (IA), même s’il apporte très vite le distingo que l'IA n'est pas une technologie unique : mais plutôt une combinaison de plusieurs technologies comme le machine learning (ML), la reconnaissance d'image et la compréhension du langage naturel (NLP ou encore LLM). Babinet souligne également que l'IA connaît des limitations. C'est pourquoi, l'auteur suggère que la technologie qui pourrait “encadrer” l'IA serait finalement celle qui permettrait aux humains de garder la main et le final cut : Une force est cependant capable d'aider puissamment à limiter les risques à l'échelle où ils se présenteront : la multitude, ou encore l'ensemble des utilisateurs du numérique, c'est-à-dire progressivement l'ensemble de l'humanité... car tout comme l'intelligence artificielle a besoin de dialoguer avec nous pour progresser, elle aura aussi besoin de nous pour éviter d'empiéter sur nos libertés. Cette prééminence humaine souhaitable ne va pas sans se heurter à la recherche d’optimisation permanente que promet la machine, sans prise de responsabilité : Quelqu'un qui véhicule des infox à répétition devra-t-il être sanctionné d'un casier numérique ? Quid de l'anonymat sur Internet ? Devrait-on discriminer les services d'IA qui refusent de jouer le jeu, de se soumettre à la régulation et à un contrôle humain ? Ces questions sont moins anecdotiques qu'il y paraît et pourraient bien se trouver au cœur de nombreux débats dans un futur proche.
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