Le modèle marseillais, haut du panier de l’union de la gauche ?

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Top Highlights

• «Je ferai des conférences sur mon expérience quand la ville ira mieux, évacue-t-il. Je gère une ville qui a vécu en une semaine ce que d’autres vivent en vingt ans. C’est pour ça que je m’astreins à ne rien faire d’autre. Et à ne surtout pas donner de leçons.»

• «A l’époque, la volonté des insoumis d’être vigilants était juste, défend Manuel Bompard, coordinateur national de LFI et héritier de la circonscription de Mélenchon. Mais le fait de travailler ensemble aujourd’hui fait qu’il n’y a peut-être plus de malentendu.»

• Sur les questions de transition écologique par exemple, on est toujours en balance avec l’urgence sociale. Une majorité plurielle, ça évite d’être dogmatique, ça oblige à se remettre en question sur nos convictions et de fabriquer du consensus.»

• Vous pensez que les idées de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas des idées socialistes ? Nos histoires ne sont pas diluables, ce sont nos drapeaux qu’on doit mettre de côté, parce qu’à chaque fois qu’on les agite, on se diminue.

• «Si on veut une VIe République, il faut prendre le pouvoir dans une Ve agonisante. ça ne se fera pas sur un coup de dés. Une candidature commune à la présidentielle, c’est l’assurance d’aller au second tour et la possibilité de gagner, de changer le destin de ce pays. Or le seul capable de battre Marine Le Pen en 2027 sera le candidat ou la candidate de l’union des gauches. C’est ça ou la catastrophe.» Le principe de réalité : sa ville en sait quelque chose.